Les Formula-Kite, classe qui participe pour la première fois aux Jeux Olympiques, sont enfin rentré en scène ce jour à Marseille. Les premières courses ont été lancée avec quelques heures de retard, due aux conditions de vent. Mais le spectacle offert par les kitsurfeurs et kitsurfeuses perché sur leurs foils à plus de 30 nœuds (plus de 50 km/h) a ensuite été à la hauteur des attentes de tout le monde. La Suissesse Elena Lengwiler a signé pour ses premiers Jeux Olympiques, une entrée en matière remarquable. Elle a en effet terminé 3e, 6e, 1ère. Elle a dû abandonner lors de la quatrième manche suite à un accrochage, mais a remporté la réclamation qui a suivi. « C’était génial » s’est réjouie la kitsurfeuse ravie de ses performances. «Après la première course, j’ai vraiment réalisé que j’étais une athlète olympique.» Au classement général, Elena Lengwiler qui peut compter sur son mari Jonas au post de Beach-Caddy, est à ce stade 3e.

Maud Jayet, qui navigue en ILCA-6 réalise également une excellente journée, avec une 7e et 8e place. Elle occupe maintenant la 3e place au classement général intermédiaire. «J’ai peut-être perdu une ou deux places, mais pour l’instant tout est très serré et je ne voulais pas prendre trop de risques», a analysé la Genevoise. «Les conditions étaient toujours complexe. Il faut éviter de faire des grosses erreurs, et je vais me concentrer là dessus demain.»
Marit Bouwmeester, navigatrice Néerlandaise qui a déjà remporté l’or, l’argent et le bronze aux Jeux olympiques, réalise par contre un sans-fautes. Elle caracole en tête avec 26 points d’avance et devrait s’assurer la médaille d’or dès lundi. Deux régates sont encore au programme des ILCA-6 demain, avant la Medal Race du top 10.

Yves Mermod et Maja Siegenthaler ont encore fait une belle journée, en 470 mixte. Les deux Thounois ont terminé 4e puis 7e, ce qui les place 10e du classement général intermédiaire. « La situation a été assez difficile avec le mistral qui s’est calmé, puis un nouveau vent qui est sorti plutôt du côté gauche et des vagues résiduelles de la veille. », a expliqué Yves Mermod. Et de poursuivre: Nous avons toutefois réussi à faire deux bonnes manches en gérant les prises de risques.» À relever que lors du dernier bord de près de la deuxième course, le 470 suisse a écopé d’une pénalité de 720°, pour « pumping ». Maja Siegenthaler se défend d’avoir réalisé une manœuvre non-autorisée, et si elle reconnait que le bateau à bien fait quelques mouvements de grande amplitude, elle les attribue aux conditions de vagues. « Nous respectons cependant la décision du jury, c’est comme ça…Nous allons maintenant nous reposer, et nous réjouissons de retourner sur l’eau demain. »

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Photos: (c) Sailing Energy